|  | Thierry Ehrmann a 
        annoncé la mise en chantier d'un nouveau musée d'art contemporain. 
        L'Organe, c'est son nom, sera un lieu entièrement privé, 
        à vocation commerciale, destiné à exposer des uvres 
        d'art contemporain, et reposant sur les principes totalement novateurs 
        de la technologie. Une tradition conjuguée à l'avenir. On ne peut-être 
        prince des défis et jouer petit bras. Thierry Ehrmann le sait. 
        Son principe de base : aller jusqu'au bout. L'Organe donc, est un défi 
        parmi des plus ambitieux qui soient dans la carrière de ce chef 
        d'entreprise, qui décidément semble refuser toute idée 
        de limite. Il s'agit d'un musée, dit-il, " qui sera la synthèse 
        de tout ce que la muséologie nous a donné de meilleur, allégé 
        des inepties et ambiguïtés fréquentes dans ces endroits 
        là. " 95 millions de francs sans aide ni subventions, 
        10 000 m2 de surface, des accords déjà établis 
        avec des partenaires nationaux et internationaux de haut vol* : l'Organe 
        que Thierry Ehrmann s'apprête à greffer dans le tissu lyonnais 
        présente toutes les caractéristiques d'un acte majeur dans 
        le domaine culturel. Proche d'une opération de mécénat 
        " classique " où les fonds investis retomberont tout 
        naturellement en bénéfice d'image sur Artprice.com, filiale 
        du groupe Serveur fondée par Thierry Ehrmann, la création 
        de ce musée répond également au goût profond 
        et à la passion de son promoteur pour l'art. En témoigne 
        une collection personnelle riche et pointue, assortie d'un discours d'humaniste 
        : " L'uvre d'art n'appartient à personne, même 
        pas à l'artiste, elle est un bien public. J'ai l'intime conviction 
        que l'on n'est que le gardien d'une uvre. " Une 
        entreprise citoyenne Justifiant de l'investissement 
        de son entreprise, il parle d'entreprise citoyenne, " les sociétés 
        ont acquis une telle puissance qu'elles sont forcées d'avoir une 
        conscience, donc de s'impliquer dans la vie de la cité. " S'impliquer 
        dans la cité, à la manière des Médicis, des 
        François 1er et autre Roi Soleil ? " Il faut en finir 
        avec cette idée fausse du généreux donateur, le mécénat 
        est tout sauf une action noblement désintéressée. 
        " Renouant avec la raison d'être originelle et latine du mécène, 
        Ehrmann pense son musée comme une démarche profondément 
        politique dont le but est de marquer durablement la ville. " J'aime 
        Lyon d'un amour obsessionnel et je ne veux pas attendre un âge avancé 
        pour lui offrir ce musée, comme un don ultime. " Et de souligner 
        : " C'est la première fois qu'un jeune industriel offre un 
        musée à sa ville. " Il le fait donc sans retenue. Quitte 
        à en imposer dans l'expression de sa volonté : " Aux 
        deux entrées de la vile il y aura un musée. Au Sud, le musée 
        des Confluences, un déluge ostentatoire de verre et d'acier, une 
        véritable exhibition de pouvoir. Il lui faut une résonance, 
        ce sera L'Organe que j'installe au Nord. Je souhaite une forme cubique, 
        absente de lyrisme, posée comme un signal fort dans l'urbanisme 
        de Lyon. "Thierry Ehrmann n'a pas 40 ans, plus de 60 créations de société 
        derrière lui et le parcours d'un entrepreneur infatigable, stratégique, 
        que d'aucuns critiquent, mais n'est-ce pas le lot de tous les hommes d'action 
        ? Il pose aujourd'hui les pierres d'un édifice emblématique. 
        La démonstration de puissance au service de l'intérêt 
        général, l'idée était romaine, Thierry Ehrmann 
        en a assimilé tous les développements. Il possède 
        aujourd'hui les moyens d'en appliquer les principes.
 *L'Organe est d'ores 
        et déjà signataire en tant qu'institutionnel des Biennales 
        d'Art Contemporain 2001 et 2003. Par ailleurs, L'Organe est éditeur, 
        en partenariat avec la galerie Sonnabend de New-York, d'un livre sur les 
        photographies de Larry Beck. Catherine Auch-Roycopyright ©2001 COTE METROPOLE LYON
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